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Photo du rédacteurJerome Puech

Quelles retombées économiques pour le Nîmes Urban Trail ?



La 3eme édition du NUT du 18 février est l’occasion de s’interroger sur les retombées économiques pour les hôtels, restaurants et pour les bars de la ville.


Les retombées économiques du Nîmes Urban Trail sont estimées 350 000 et 400 000 euros. Comment parvenir à cette estimation ? « Ce que l’on sait c’est que les coureurs inscrits, venant hors du Département du Gard, dépensent en moyenne 200 euros » précise Nicolas Carbo, l’un des organisateurs de cette 3ème édition. En 2017, sur les 4 274 inscrits, 35% n’étaient pas du Gard. Si l’objectif cette année est d’accueillir 5 000 coureurs. Il faut donc multiplier 1750 (coureurs hors Gard) x 200 euros/ personne = 350 000 euros. A cela, il faut rajouter les dépenses des autres coureurs du Gard (3250 coureurs attendus).


Des bars-restaurants ravis


Maryvonne Lefevre, directrice de l’office de tourisme, indique proposer une offre spéciale pour accueillir le public pour cette manifestation sportive phare pour la ville de Nîmes. En se rendant sur le site de l’office de tourisme rien apparaît à un mois de l’événement. Etrange. Du côté des hôteliers, c’est encore calme. Pas de signe notable à l’hôtel de la Baume, rue Nationale, ni à l’hôtel de l’Amphithéâtre, rue des arènes. En revanche, le Royal Hôtel, observe une augmentation de 10% par rapport à l’année dernière. L’hôtel sera sans doute complet au final. Et c’est sans compter la partie restauration et limonade. Du côté des bars-restaurants, le NUT est une mine d’or. Christophe Blanc du Gambrinus, reconnaît son erreur « de ne pas avoir ouvert son établissement lors de la première édition ». David Moureau du Bar le Jean Jaurès évoque « +30% minimum qu’un dimanche normal ».



Tout bénéfice pour la ville


Le Nîmes Urban Trail, c’est tout bénéfice pour la ville de Nîmes. La ville soutient l’événement avec une participation autour de 4 000 euros sur un budget total de 100 000 euros. Elle vient en appui logistique. A titre de comparaison, le semi-marathon de Nîmes (organisé par la ville le 1er mai) reçoit seulement entre 1000 et 1500 participants en moyenne. Le NUT assure, seul, avec ses 170 bénévoles les ravitaillements et la tenue des barrières dans la ville et la Garrigue. La course à pied est à la mode. Pour s’en rendre compte, il suffit de se rendre aux jardins de la Fontaine, au bois des Espeisses ou au clos Gaillard. C’est donc une manne financière pour ce type d’événements tel que le Nîmes Urban Trail, 2ème trail urbain de France derrière Lyon. Le LUT a été créé plus tôt que Nîmes (2016) en 2008. Il réunit 8 000 coureurs. La Roll Royce de la discipline reste l’Ultra Trail du Mont Blanc. Il réunit 7500 coureurs pour 13,6 millions d’euros de retombées économiques pour Chamonix et ses alentours. Une corne d’abondance.


Jérôme Puech


Les principaux chiffres à retenir :


200 euros dépensés par coureur venant hors Département

4274 inscrits en 2017

Objectif: 5000 en 2018

Prix 16, 19, 22 euros (9, 16 ou 23 km)

Plus de 100 000 euros de budget pour l’organisation

Un coureur égale 1,64 personne en moyenne avec l’accompagnement

8 200 visiteurs générés au total pour le NUT


S'inscrire à la course: www.nimesurbantrail.com

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