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  • Photo du rédacteurJerome Puech

Pourquoi j’ai couru le Nîmes Urban Trail ?


Jérôme Puech, journaliste à « Une à Nîmes » explique ses motivations à participer à cette course qui a eu lieu le dimanche 18 février : l’amour de la ville, le partage et le projet de son ami Nicolas Carbo.


« Alors combien tu as fait en temps ? Tu as fini combien ? » Ce sont les questions que tout le monde me pose depuis que j’ai fini ma course de 16 kilomètres à la troisième édition du fameux Nîmes Urban Trail (NUT) ce dimanche ensoleillé du 18 février 2018 à 10h52. Ma participation au NUT est la combinaison de trois passions : ma ville, courir et filmer. Je me fiche éperdument du temps que j’ai fait et de mon classement. Les seules performances mesurées sont les réponses à ces questions : est-ce que j’ai encore découvert ma ville ? Est-ce que j’ai eu des bonnes sensations physiques et est-ce que j’ai fait un joli reportage pour «Une à Nîmes» ? Réponse valable pour les 3 : OUI. Accessoirement, j’ai regardé les résultats sur www.nimesurbantrail.com Je finis 1087ème sur 1500 arrivés en 1 heure 52 minutes en filmant, c'est-à-dire à m’arrêtant sans cesse pour capter des images avec mon smart phone.


Courir dans le rêve de Nicolas Carbo



Je crois que le Nîmes Urban Trail est la célébration de mon amour pour Nîmes. J’ai redécouvert avec bonheur ma ville en 2009 en revenant d’une parenthèse professionnelle de 7 ans. Le fait de courir et de découvrir des chemins inconnus me rend tellement heureux. C’est d’ailleurs le leitmotiv de Nicolas Carbo, l’un des organisateurs. Il se trouve que Nicolas est un ami d’enfance. Ce projet de créer une telle course, il le porte depuis des années. Adolescent, il était un assidu du VTT et déjà il empruntait des chemins improbables. Nous partageons tous deux l’amour de notre ville et de son histoire. Alors quand je me suis élancé au pied de la tour Magne ce dimanche à 9h, j’ai repensé à son rêve. Je me suis dit que j’avais la chance de courir dans le projet devenu une belle réalité de Nicolas Carbo. Nous avons été 5 027 participants à mettre nos pas dans ceux de son rêve.


Des gens loufoques allongés sur des transats en haut du tire-cul



Ce qui domine dans cette course, c’est le partage. C’est d’abord partager une nouvelle façon de découvrir Nîmes dans des rues inconnues, très étroites et des chemins inattendus entre deux propriétés privées. C’est d’ailleurs la promesse de cette course. J’ai croisé des gens qui venaient de loin : Paris, Lyon, Saint Etienne, du Nord. Je regrette pour eux qu’ils n’aient pas pu, durant le parcours, voir la Maison Carrée et les arènes (de l’intérieur) comme l’année dernière. Cette année, l’accent nîmois, a été mis sur le Cadereau – ambiance boîte de nuit - et la montée du tire cul avec des gens loufoques allongés sur des transats (voir photo ci-dessus). Un choix idéal pour les participants locaux comme moi qui voulaient voir un parcours différent des deux premières éditions. Ensuite cette notion de partage, je la fais mienne en réalisant en immersion un reportage filmé (voir ci-dessous). Je l’ai diffusé sur la page Facebook et sur ce site dès 13h. Une vitesse de course aussi pour tourner, monter et diffuser rapidement après l'effort. Le nombre de vue a dépassé les 20 000 vues sur la page Facebook en moins de 24 heures. Incroyable ! J’y vois le signe de la réussite du concept de cette course.





Des retombées en image et en économie


Et puis en conclusion, il faut souligner deux aspects très positifs pour la ville. Au travers de cette façon saine de la découvrir, Nîmes se montre sous son meilleur jour avec à chaque fois une réussite sur le plan météo. Quelle belle publicité pour Nîmes ! Une publicité moderne et partagée positivement comme les grands jeux romains. Ces deux événements prouvent que la ville peut se réinventer dans sa façon de séduire. Et puis sur le plan économique, les retombées sont intéressantes pour les hôtels, les logements privés, les restaurants et pour les bars. Elles sont estimées à 400 000 euros minimum avec 45% de participants hors du Gard. Ce pourcentage augmente d’édition en édition. Un vrai amour partagé ! Pour toutes ces raisons, je devais participer à cette 3ème édition du NUT.


Jérôme Puech


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