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Juliette, expatriée à Nouméa

  • Photo du rédacteur: Jerome Puech
    Jerome Puech
  • 11 janv. 2018
  • 3 min de lecture

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Après ses études à l’école d’infirmière Kléber, cette nîmoise de 28 ans a fait le choix de partir en novembre dernier pour les eaux turquoises de Nouméa en Nouvelle Calédonie. Elle nous raconte ses premières sensations.


Juliette fait régulièrement pâlir ses amis sur Facebook en publiant des photos de sables blancs et fins, de plages merveilleuses et lieux paradisiaques de Nouméa en Nouvelle Calédonie. Alors qu’à Nîmes, il fait froid et pluvieux. C’est peut être un détail pour vous mais pour elle ça veut dire beaucoup.


Fraîchement diplômée du titre d’infirmière d’Etat, Juliette a pris en novembre un aller simple pour le paradis blanc sans promesse de recrutement sur place. Léa Chiesa, une autre jeune infirmière nîmoise, avait fait le même choix avant elle. Juliette « résiste » à la tristesse de vivre loin de Nîmes et répond à nos questions sur sa vie rêvée :


Une à Nîmes : pourquoi as-tu choisi de partir en Nouvelle Calédonie ?

Juliette : quitte à partir loin, je trouvais que c’était plus sympa d’aller à l’autre bout de la terre. C’est grisant. Imagine donc : Noël en bikini et fêter 2018 avant tout le monde !


UAN : à quoi ressemblent tes journées à Nouméa ?

Juliette : la petite clinique dans laquelle je travaille est située à 50 mètres du sable. Alors j’en profite pour me baigner avant d’aller travailler puis à la fin de ma garde, c’est petit déjeuner sur la plage. Sinon le week-end tout le monde bouge ici. Soit camping sur les îlots, soit randonnées pour baigner à la rivière (et non se baigner dans les rivières comme on dit à Nîmes). La ville se réveille très tôt avec le soleil, vers 5 heures. Il y a déjà du monde qui fait son footing sur la promenade. D’autres sont déjà à l’eau. En revanche, on se couche tôt le soir. A 21h30, il y a personne dans les rues.


UAN : quels sont les bons plans à faire à Nouméa ?

Juliette : Il faut se rendre à Kuendu Beach, c’est une plage avec une eau turquoise à 15 kilomètres de Nouméa. Ma plage préférée. On peut également embarquer sur le Beticco (aussi appelé le Vomito) pour séjourner à l’île des pins. C’est le paradis. Vous pouvez loger chez Loulou Lélenne, au camping. Ce couple de Kanaks sont adorables. Sinon pour les sportifs, il faut se rendre à la promenade Pierre Vernier. Skate, musculation, roller, course et marche à pied… Enfin ici c’est l’endroit parfait pour les amateurs de plongée ! Je conseille l’îlot aux canards. C’est en général la première plage que font les gens qui arrivent ici. Côté restaurant, il y a de superbes vues évidemment. Je préconise l’hôtel le Méridien.


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UAN : la nouvelle Calédonie va bientôt voter pour son indépendance, quelle est la situation politique sur l’île ?

Juliette : Je ne sais pas trop répondre à ce genre de question. Je crois savoir que la question de l’indépendance a traumatisé et a choqué la population avec des morts lors d’incidents par le passé. Les kanaks se battent pour se réapproprier leur culture. Ce que je peux dire c’est que les Kanaks sont des gens très faciles d’accès. Tout le monde se dit « bonjour ». Dans le bus, on te parle facilement. Tout le monde est cool à Nouméa. Rends toi compte que je bosse en tong (on dit claquettes) et je tutoie mes cadres de santé. Mais si tu les contraries, ils peuvent bloquer des routes.


UAN : quelles sont les similitudes et les différences avec Nîmes ?

Juliette : les fêtes se terminent bien trop tôt ici. Je continue à boire du rosé. On trouve facilement du Costières de Nîmes. La plupart des gens consomment des litres de bière. « Le cagnard » est aussi fort ici ! La crème solaire est indispensable. Question de survie. La chaleur dure plus longtemps qu’à Nîmes. Ce qui frappe c’est le côté tranquille des gens de l’île. Ils répètent souvent « il ne faut pas casser la tête ». Les premiers jours, on me l’a répété cent fois.


UAN : Est-ce que Nîmes te manque ?

Juliette : En tant que vraie nîmoise qui chérie sa ville, tout ce qui fait notre identité me manque : les apéros aux halles avec les copains, les petits pâtés nîmois, mes footings aux pieds des monuments romains, l’été indien et puis bien sur la féria. J’ai prévu de couper Internet durant la prochaine en mai. Fort heureusement à 17 000 kilomètres, il y a Internet. J’utilise Facebook et Messenger pour garder les liens car je sais que peu de proches pourront venir me voir.

Comme l’on dit en Nouvelle Calédonie : « Tata bisoux » à tous les nîmois !

 
 
 

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