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  • Photo du rédacteurJerome Puech

J'ai testé pour vous "The Bird" !



Ce nouveau restaurant cave à vins est ouvert depuis la fin du mois d’août. Il marche dans les pas de l’ancien « Zinc » avec une touche jeune, virile et sportive. Le rapport qualité-prix d’une cuisine à la française est intéressant compte tenu des produits utilisés et du bon service.


C’était un vendredi soir sur Nîmes. L’envie de sortir des sentiers battus et rebattus m’habitait. Allez zou, j’appelle le complice des nuits en centre ville. Nous voilà au nouveau restaurant « The Bird » derrière le lycée Daudet. Il est ouvert depuis fin août. L’accueil est bon. Joannes, derrière le comptoir, m’a reconnu. Il s’attend à un retour « critique » sur son établissement. Le voila, donc. J’ai tout de suite senti l’âme de l’ex- Zinc (rue de l’Agau) revivre dans ce lieu composé de deux pièces. Vous y trouverez deux visages connus de l’époque. C’est d’ailleurs le père et le fils qui s’affairent en cuisine. La clientèle du soir est composée de rugbymen prêts à en découdre avec de la viande d’Aubrac. Le restaurant s’appelle ainsi comme un clin d’œil à un restaurant australien visité par l’un des fondateurs. Enfin, j’ai trouvé extra le plafond « végétalisé » dans la pièce du fond. La décoration est soignée et fort appréciable.



Les verres comme à la cantine scolaire


On a commencé par déguster du vin. Il y a le choix. Trois pages avec des vins issus de l’agriculture biologique mis en évidence. Des précieux conseils accompagnent la carte du type : « Les Rouges sur le fruit ». On y trouve celui des frères jumeaux du Château Guiot. Les verres de vin démarrent à 2,5 euros jusqu’à 6 euros avec le domaine de l’or de Line en Château-Neuf-du-Pape. Les conseils sont avisés. Les verres siglés et adaptés. J’ai le sentiment de me retrouver à l’époque du Callejon avec l’armoire à glace à grande gueule, Dominique. Fameux. L’ambiance est chaleureuse et conviviale y compris sur la table avec les carreaux façon « confiture bonne maman » et les petits verres de cantines en Duralex. « Tu as quel âge toi ? Moi j’ai 8 ans ! ». Ok, l'enfant veut manger quoi ?


Des choix simples et bons


Côté Bistrot, des entrées de 9 à 15 euros. C’est assez commun avec la salade Caesar et le burger appelé « The Bird Burger ». Mon invité du soir se laisse griser par ce plat qu’il trouve bon à 15 euros seulement. Le concours est lancé dans les restaurants de la ville. Burger and Co tiendrait la première place. J’ai l’impression que beaucoup trop de restaurants proposent du Burger. Ne parlons pas des restaurants à tapas.



Pour ma part, j’opte pour le steak de thon snacké, mariné à l’huile et aux herbes fraîches (17 euros). C’est très bon. C’est le seul poisson à la carte dont on devine qu’elle évolue régulièrement puisqu’il est fait mention « carte du moment ». Une fois de plus, nous sommes bien conseillés sur le vin qui accompagne nos plats. On zappe sur les desserts tous à 8 euros. Si je n’étais pas diabétique, j’aurai sans doute essayé le paviova passion et pêches confites ou alors la tarte tatin poires rôties et caramel. De l’avis d’autres clients, les desserts sont très bien préparés.




Pour conclure, vous mangerez dans un cadre agréable aussi bien qu’à la grande période du Zinc avec des produits locaux savamment choisis. Vive les circuits courts et le Bio. C’est une cuisine et une ambiance virile qui mériteraient une présence féminine plus affirmée. A vous de tester. « Qu’est ce qui me prend ? Je me sens soudain tout drôle comme si j’avais un oiseau sur mon épaule » me dit ce jeune trentenaire à la chemise à carreau de Haute Savoie. Normal, c’est « The bird » !


Jérôme Puech

J’ai payé l’addition : 40 euros à 2.




The Bird

2, rue Tedenat à Nîmes

Ouvert tous les jours sauf le dimanche midi

Tél. 04 11 83 45 80

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