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Photo du rédacteurJerome Puech

J’ai testé pour vous « O Banh Mi » !



Située rue du Grand Couvent, cette cantine asiatique « street food » est ouverte depuis trois semaines grâce à Vira Sak. C’est bon, rapide et pas cher. Reste quelques petits détails à régler pour que tout soit parfait.


Vira Sak est une petite star dans le mundillo nîmois. Il est connu pour ses activités de coaching sportif. Vira vit en couple avec une autre star, plus connue, Charlène. «Thebobooshka » est suivie sur Instagram par 190 000 abonnés, surtout des « girls », des «nanas ». C’est plus que la population nîmoise avec ses 150 000 belles âmes. Avec sa famille, Vira vient d’ouvrir son snack asiatique rue du Grand Couvent à Nîmes. Il a fait la Une de l’hebdomadaire « La Gazette de Nîmes » dans son édition du jeudi 25 octobre.



J’ai donc testé la cuisine de cette cantine asiatique, entre le snack et le restaurant. Il y avait foule. J’ai compté 9 personnes à l’intérieur, plus quatre nouveaux clients vers 13h30 et 5 personnes dehors malgré les 17 degrés du jour. Il faisait « frisquet » dehors comme dedans. La faute à un espace réduit en permanence ventilé par les ouvertures de la porte-fenêtre coulissante. Elle a failli se briser en deux lorsqu’un client a voulu la traverser façon « super héros ». Rien de grave. La décoration est simple et sobre. Difficile de lire la carte des vins en haut à gauche. Sept bouteilles de vin proposées de 15 à 23 euros. On y trouve du Costières (sans S) « Le Mas Mellet » au Pic Saint Loup. Le verre est à seulement 3 euros.


Les nouilles au poulet sont bonnes



Par chance, je trouve une table de libre, à côté d’Agnès, une amie, et sa maman. Je m’installe et commande les nouilles au poulet à 12 euros. Pas assez chaude, elles demeurent excellentes et servies rapidement. C’est bien car je n’ai qu’une heure pour déjeuner. Les voisines prennent le bobun à 12 euros. Elles s’expriment en cœur « c’était bon » même si la maman d’Agnès semblait surprise par le plat froid.



Malgré mon diabète, j’enchaîne par la mousse au chocolat. Elle est très bonne. J’ai senti des saveurs de noisette et de chocolat. Elle était légère et peu sucrée. Faite maison, sans doute. Elle glisse bien avec le café Nadal, deuxième clin d’œil nîmois après les Costières de Nîmes figurant sur la carte des vins translucide. Pour tout vous dire, je regrette de ne pas avoir succombé au Nems. Ils avaient l’air fort appréciable. Comme l’écrirait Midi Libre, je suis trop « impatient ». Je le testerai une prochaine fois. Promesse de Nem-ausus !


Hâte de profiter de la terrasse



Je règle la note de 16 euros et Vira m’offre le café « Nadal ». Le geste VIRA à la corruption ? Evidemment NON. Pour conclure cette expérience, je dirai que nous sommes entre le snack et le restaurant. Le snack, parce que c’est rapide et pas cher. Le restaurant, parce que c’est à table mais l’espace et la carte sont restreints comme dans un snack. C’est donc idéal pour déjeuner le midi. Vous pouvez emporter ou commander grâce aux forçats de la livraison en bicyclette. J’ai laissé mon imagination vagabonder dans les saisons en me disant que le printemps ou l’été seraient les moments propices pour profiter pleinement de la terrasse.


Derniers petits détails : le site n’est pas en .fr comme indiqué sur la façade mais en .com. Le nom du restaurant est imprononçable et donc pas facile à retenir. Afin de saliver, je vous invite à regarder les photos sur Instagram, elles sont réussies. On imagine l’influence de Charlène sur cet aspect. Pour revenir au sympathique Vera, il se partage désormais entre la street food « 55 heures par semaines et le coaching sportif les soirs de début de semaine, 15 heures » précise-t-il rempli d’enthousiasmes. Allez, je me Thaï au boulot !


Jérôme Puech


Ouvert du lundi au samedi de 11h30 à 14h30

Du jeudi au samedi de 19h à 22h30 et le dimanche soir à emporter ou en livraison

Tél. 07 70 54 78 09

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